Un post en live pour partager un coup de cœur musical fulgurant : Fauv≠e. Leur album tourne en boucle depuis ce matin. Je ne devrais pas aimer. Ils réunissent tous ce que je n’aime pas d’habitude. Et pourtant, j’ai craqué.  Au premier phrasé.

 

Fauve, c’est un collectif fondé en 2010 par 5 vieux potes pour – je cite leur bio – « combattre la dépression et le marasme (le “BLIZZARD”) innervant leurs vies quotidiennes respectives de l’époque ». Le décor est planté.

Et ce que j’aime chez Fauve, au-delà de leur musique et de leurs mots, c’est cette volonté d’être un collectif plutôt qu’un groupe de musique habituel. Toutes les contributions sont les bienvenues chez Fauve : « texte, musique, vidéo, photo, graphisme, web, textile, technique, etc. Les limites de FAUVE ne sont pas strictement définies, toute personne prêtant main-forte au projet de façon récurrente étant considérée comme faisant de facto partie du collectif. »

Je ne vais pas les paraphraser. C’est tellement bien dit. En tout aujourd’hui, Fauve, c’est une trentaine de personne. oO

C’est juste improbable que j’aime : j’ai du mal avec le style parlé. Ne me demandez pas pourquoi, j’ai du mal. A la limite, je le tolère par Grand Corps Malade chez Dionysos pour la Mécanique du Cœur.

Donc Fauve, logiquement, je ne devrais pas aimer.

Et pourtant, je trouve leur album riche, intense, sauvage (le nom est clairement choisi en référence aux Nuits Fauves), à vif, vrai, sans chichi …etc De la même manière que j’avais craqué -il y a une éternité déjà, je suis une mamie- sur les reprises de Renaud par un collectif de rappeur : « Hexagone 2001, rien n’a changé ».

Bref : c’est un concentré de vie. Et ça me fait frissonner juste d’en parler. Mystère de la Musique, de la Voix, de l’Art et de l’Alchimie :